X-men, le commencement s'offre un deuxième tour de piste sur le marché de la vidéo. Pour l'occasion la Fox s'est fendue d'une offre tentaculaire et d'un nombre conséquent d'éditions : DVD simple, Bluray Collector, Combo Bluray + DVD en boitier métal, Coffret intégral 5 films et un coffret X-men Ultimate constitué de 8 Bluray vendus en exclusivité sur Amazon. ( 8h de bonus !). Du côté d'Ecranbis.com, nous avons reçu le somptueux COMBO bluray de la chose pour un test aux rayons X...
Synopsis :
Avant que les mutants n’aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n’étaient encore que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient encore amis, et travaillaient avec d’autres mutants pour empêcher la destruction du monde, l’Armageddon. Au cours de cette opération, le conflit naissant entre les deux hommes s’accentua, et la guerre éternelle entre la Confrérie de Magneto et les X-Men du Professeur X éclata…
X-Men : le commencement nous entraîne aux origines de la saga X-Men, révélant une histoire secrète autour des événements majeurs du XXe siècle.
Critique :
La bobine super héroïque est devenue en quelques années la nouvelle vache à lait hollywoodienne et un imparable prétexte à l'étalage de miracles numériques en tout genre. Promulguée sans doute un peu vite sous genre du cinéma fantastique, et généralement boostée par de très confortables budgets, l'adaptation de comics à la chaine a souvent tourné à l’élevage de Blockbuster sans âmes. Fort heureusement à côté des quelques piteuses aventures cinématographiques d'Iron man, Hulk, Catwoman et autres Dardevil , nous avons pu nous rincer l’œil sur les Batman de Burton, les Spiderman de Sam Raimi, péloches cultes élevant le film de super bonhomme au delà de l'opération bassement commerciale. La série des X-men initiée par Bryan Singer en 2000 n'appartient ni à une catégorie ni à l'autre. Solides productions à grand spectacle, ne pétant intelligemment jamais plus haut que leur cul, les 3 films de la saga, suivis de près par un prequel centré sur le personnage de Wolverine ont laissé bonne impression voir même excellente.
Annoncé avant même la sortie du 3ème opus de la saga, la réalisation d'X-men First Class , retitré X-men, le commencement pour son exploitation française, a contre toute attente, échouée entre les mains de Matthew Vaughn, réalisateur anglais auréolé de deux succès, le premier d'estime avec le rafraichissant Stardust, le second commercial avec Kick Ass, devenu instantanément culte. Bryan Singer initialement pressenti, restera tout de même producteur. Un franchise populaire, un cinéaste dans le vent et 210 millions de dollars US de budget, cette nouvelle aventure cumulait les bons points avant même de pointer son nez sur nos petits et grands écrans. Sans grande surprise, lors de sa sortie dans les salles obscures de l’hexagone en juin dernier, les fans répondirent à l'appel et le film a réuni sans trop de difficulté 2 millions de spectateurs, portant le score de la saga à 11,5 millions sur le seul territoire France.
«X-men first class» s'affichant ouvertement comme le premier d'une nouvelle série de films, la crainte d'un prologue sans élan (plus connu sous le nom de syndrome Iron Man!) était grande. C'était sans doute mal connaître Matthew Vaughn qui non content de relancer les hostilités et d'explorer les racines de la thématique X-men s'offre une véritable relecture du problème mutant en jouant habilement des différents contextes historiques. Même si son effort se perd parfois un peu dans les couloirs du cinéma pour «Teen», X-men le commencement dépasse sa condition de feu d'artifice visuel pour s'offrir une véritable profondeur voir une certaine forme de réflexion. La claque est donc violente car, nous n'attendions ni le meilleur film de la série, ni l'un des meilleurs films de super héros de ces dernières années, et X-Men First Class se trouve à la fois l'un est l'autre.
Les ronchons, il y en a toujours, pourront toujours crier que Vaughn, sans aucun doute pieds, poings liés et simple manœuvre de la planche à billet hollywoodienne, a au passage perdu la folie de son irrévérencieux Kick Ass. Argument difficile à contrer, les deux métrages n'entretenant disons le, aucune forme de lien. Reste qu'en mettant son difficilement contestable talent au service de la série des X-men, le réalisateur anglais a d'une part parfaitement exécuté sa figure imposée et d'autre part montré à la face du monde que son précédent jet n'avait rien d'un coup de génie passager. Un excellent spectacle fantastique …18/20
Test technique :
Pour ce combo, la fox a tapé très fort. Au programme deux disques, un bluray bien entendu et un DVD classique embarquant au passage la copie digitale. Sur le plan technique, c'est le grand luxe, l'image de la version DVD est a l’extrême de limite de ce que rendre le support, celle du Bluray est sans surprise tout simplement renversante. Une excellence que l'on retrouve dans les pistes audio disponibles. Nous avons droit à des mixages ultra dynamiques 5.1 ( Dolby Digital pour le DVD, DTS pour la VF du Bluray et DTS HD pour la piste anglais.).
Sur le DVD la rayon Bonus se limite à 5 scènes coupées. Le bluray propose lui 2h de bonus exclusifs :
-13 scènes coupées ( celle du DVD sont reprises)
- Les enfants de l'atome
Un supplément massif composé de 7 documentaires
-Cérébro : Détecteur de mutants
Un bonus très original puisque permettant de consulter les profils des mutants à la façon du professeur Xavier. Pour chaque personnage nous avons droit à une compilation d'extraits et une page ( Nom, Affiliation, Aptitudes, Connexions parmi les mutants).
Du côté des bonus live : Les nouveautés, le Live Lookup et des essais de cascades aériennes.
Bref le gros carton du mois !
