Game War : Critique


Vous ne vous y attendiez pas, mais vous allez tout de même vous le prendre dans la gueule ! Minuteman, également connu sous le titre «Universal Squadrons» débarque sur les platines françaises sous un troisième nom: Game war (Wargames en verlan?). C'est Emylia qui dégaine des éditions DVD et Combo Bluray + Copie digitale de la chose, le 14 février prochain. (Bonne Saint Valentin les filles!). Au programme : Cauchemar, guerre,vérité et un je ne sais quoi de SF. Ecranbis.com, décidément très sensible de la chronique, sonne la charge...




Synopsis :

Quelques temps après son retour à la vie civile comme éleveur au Texas, le capitaine Lance Deakin est attaqué par des anciens membres de son unité. Il décide de rechercher la vérité sur ce qui s’est passé lorsqu’il était soldat en Irak. Il découvre les expériences militaires effectuées sur lui et ses hommes dans le but de les transformer en super-soldats comme dans un jeu appelé « MINUTEMAN ». Il apprendra également avoir subi un lavage de cerveau l’empêchant de se rappeler de leurs missions top secrète. Lance doit découvrir la vérité à temps pour sauver la femme qu'il aime.





Critique :

Ah ! On a en bouffé du Vietnam, de ses vétérans, de ses héros cassés et autres portés disparus. Après 30 ans d'exploitation, on a cru la plaie refermée. Que nenni, Hollywood s'est juste trouvé une autre «sale guerre» : L'irak. (Prononcez moi ça à la George W Bush: Irawwwk!). De l'ancien royaume de Saddam, vous ne verrez cependant pas grand chose, puisque notre Game War du jour se cramponne au destin d'un jeune Yankee parti essayer sa M16 à l'autre bout du monde et qui, une fois de retour au pays, tente de reprendre sa vie là où il l'a laissée. Jusque là, à l'Est du Texas rien de nouveau sauf que... sauf que...  bizarrement, le jeune homme ne garde du conflit que des souvenirs très embrumés comme une partie de ski nautique sur les dunes (c'est pas parce qu'on est loin de la maison qu'on ne peut pas en avoir de la bonne) et d'interminables parties de jeux vidéos FPS. L'armée c'est plus ce que c'était, ma petite dame.



Bien entendu, la mémoire va lui revenir progressivement et notre jeune G.I. va découvrir qu'il a en fait participé à un programme d'expérience scientifique transformant les recrues de l'armée américaine en super guerriers capables de se déplacer à la vitesse de la lumière : Les fameux minutemen. (Super commode pour allez chercher sa baguette de pain le matin sans chopper la mort). Parti pour nous en faire deux tonnes sur les trauma de la guerre, Game War glisse donc progressivement vers «Universal Soldiers», «Wardog, la machine à tuer» et autres péloches mettant en scène des super soldats scientifiquement modifiés... tout en caressant avec opportunisme une thématique plus tendance : Le super pouvoir à la «Jumper».




Le résultat, même si il ne parvient jamais à s'élever au dessus du divertissement pour insomniaque accro à la TNT, se laisse suivre. Game War se montre, c'est dire, même plus intéressant que les deux calamiteuses suites Direct 2 vidéo d'Universal Soldiers. Ce qui en soit (j'en conviens mes chers amis, j'en conviens) ne présente pas un exploit. Bref la chose devrait pouvoir occuper une seconde ou troisième partie de soirée chez les vidéovores hardcores, ne serait-ce que pour les sympathiques séquences de Flashback qui criblent son récit façon électrochoc.  Côté réalisation , rien d'étincelant, juste de quoi répondre au cahier des charges du DTV pour jeune mâles barbus. Amateurs de plaisirs très vidéastiques et très très coupables, enfilez vos tenues de combats. Pour les autres et ceux qui rêvent d'une Saint Valentin moins guerrière, On vous recommande «Daylight» qui sort le même jour chez EMYLIA. 3/10


Rayon technique :

Emylia propose de découvrir ce «Game War» dans une édition bluray all zone délivrant une image au format 1.78 accompagnée de mixages français et anglais DTS HD 5.1. Les sous titre français sont offerts. Étage supplément : Nous avons doit à des interview du réalisateur Mark Millhone et des acteurs. Bonus malheureusement en Vo seulement. (Il faut le dire). La copie digitale illimitée aussi bien compatible Mac que PC est également de la partie.