Punky Brewster: critique et test DVD


 Restée chère aux cœurs des sérivores mondains, la série «Punky Brewster» fu tfaute d'une rediffusion digne de ce nom renvoyé dans les limbes ds nos souvenirs d'enfance. Il y a dix ans, le nostalgisme déjà ambiant et la sortie des quatre saisons en DVD sur le territoire américain (encore un coup de Shout Factory) avaient fait naître quelques espoirs fous rapidement contrarié. Pas un éditeur français ne semblait s'être mis sur les rangs et il aura donc fallu attendre une décennie supplémentaire pour que Penelope «Punky» Bewster et Mr Warnimont ne nous redonnent de leur nouvelles. Étrangement, les portes du web cinéphilique, tenu par une poignée de Geek quarantenaires et bloqués dans les années 80, sont resté close. Dit autrement, nous n'avons pas lu grand chose sur ce coffret sortie discrètement au cœur de l'été. Ecranbis.com rattrape le temps perdu.



Henry Warnimont, 60 ans, veuf acariâtre et bougon, Penelope Brewster 53 de moins, abandonnée sur le parking d'un supermarché et pleine de vie... La série «Punky Brewster» pose ses valises en plein télescopage générationnel et social. Sur les traces d'Arnold et Willy donc. Ces aventurettes embrassant les contours, les codes du spectacle familiale et télévisuel américain, tient en équilibre sur la corde d'une lecture double. Il faudra à la fois séduire un public jeune, agiter la baguette du conte (Une énième histoire d'orpheline, figure récurrente du drame enfantin : Zora, Candy, Remi et les autres) tout en amusant leurs géniteurs à coup de répliques caustiques, une forme d'humour sous terrain, inaccessible aux premiers, évident au second.

"L'étonnante rencontre ne prendra que quelques murs pour écrin, quelques rires enregistrés pour bande original et pour seul forme la comédie situationnelle."

Allons y donc pour l’Illinois et un Chicago dont nous verrons le plus souvent qu'une reconstitution en carton pâte. L'étonnante rencontre ne prendra que quelques murs pour écrin, quelques rires enregistrés pour bande original et pour seul forme la comédie situationnelle. La sacro sainte Sictom, formule qui n'accoucha de ce côté de l'atlantique que d'une douloureuse sous-production ( Vivement Lundi, Marc et Sophie, Maggie, Premier Baiser...ou quand le french Flair connaît quelques loupé) su chez nos cousins d'Amérique imposer ses classiques. Par un qualité d'écriture transcendant l'artificialité de la mise en scène pourrions nous dire. Et voilà sans doute la qualité première des aventures improbables de Punky et Henry. De l'humour et de les larmes, enchantant petit et grand. Pour le dire autrement : Tout y est et pour tout le monde...

"Henry Warnimont, 60 ans, veuf acariâtre et bougon, Penelope Brewster 53 de moins, abandonnée sur le parking d'un supermarché et pleine de vie... La série «Punky Brewster» pose ses valises en plein télescopage générationnel et social."


Il n'en faudra pas plus pour que la rencontre d'une gamine et d'un vieillard traverse les champs du possible, sans que le moindre sous entendu ne soit autorisé. Cette sitcom apparaît en ce, indiscutablement naïve et classique...A moins que notre époque ne soit précisément maladivement suspicieuse et déstructurée. Comme le fait remarquée judicieusement Maroussia Dubreuil dans le livret accompagnant le coffret : pas dit que la chose puisse de nos jours passer à heure de grande écoute sans que quelques esprits souffrant ne s'en émeuvent. Quand on sait que même Harry Potter se voit accuser de faire la promotion des sciences occultes …

Certes essentiellement régressif, le visionnage de cette première saison de «Punky Brewter» présente rétrospectivement deux qualités supplémentaires. On y savoure la prestation de Georges Gaynes, comédien venu de la comédie musicale et dont la discrète carrière connaîtra deux sommets. Le rôle d'Henry Warnimont dans Punly Brewster et celui de l'azimuté commandant Eric Lassard, personnage récurent de la série à succès « Police Academy ». On y croise également, Eddie Deezen, acteur Nerd par excellence dont le parcours abracadbrantesque (1941 de Speilberg, Grease 1 & 2, Rayon Laser de Charles Band, Wargames , une palanquée de péloche signée Fred Olen Ray, sans oublier sa participation vocale à de nombreux dessins animés tel que Le pole Express de Zemeckis, ScooBidou, Dexter pour Cartoon Network, Bob l'éponge) pris une étrange tournure ily a quelques mois lorsque nous apprenions que l'acteur touché par un problème de cordes vocales et visiblement sans ressource dut financer son opération par l’intermédiaire d'un financement participatif en ligne , relayé par quelques réalisateurs fameux. Non il ne fait pas bon ouvrir le capot de la machine à rêve 
hollywoodienne...


 Un œil sur le coffret :


Cette première saison nous parvient dans un beau coffret quadruple DVD, coiffé d'un sur étuis. Pas de grosses surprises techniques  à l'insertion des disques. La série est proposée dans son format d'origine 4/3 avec une qualité de master très honorable (Bien qu'un petit défaut de géométrie apparaissent continuellement sur le tiers supérieur de l'image) en VOST et VF. Notons également la présence d'un livret signé Maroussia Dubreuil.